FINAL CUT

Final Cut est un film de Omar Naim sorti en 2004. Il met en vedette l’acteur Robin Williams qui incarne le personnage d’Alan Hakman. Quand il était jeune Alan est arrivé dans une nouvelle ville pour quelques heures. Son ami d’un jour Louis a voulu traverser un trou sur une planche comme l’a fait le jeune Alan, mais Louis est tombé ce qui a conduit à sa mort, du moins, selon ce que croit Alan. Le plan change et on est soudain confronté à un Alan adulte. Il est devenu monteur. Dans le monde fictif du film, les gens ont accès à un implant qui s’appelle l’implant ZOE. Cet implant sert à enregistrer la vie de celui qui le porte. Cet implant reste dans le cerveau pour toute la vie. Elle enregistre chaque son et images que le porteur voit et entend. À la fin de la vie du porteur, les monteurs prennent l’implant et visionnent la vie du porteur. Ils choisissent les meilleurs moments de la vie de ceux-ci et les présentent aux funérailles. Alan n’est pas le seul monteur il y en a beaucoup d’autres et ceux-ci doivent respecter des règles qu’on appelle le code des monteurs.

Le code des monteurs:
1- un monteur ne peut pas vendre ni donner de matériel vidéo ZOE.
2- un monteur ne peut pas avoir d’implant ZOE.
3- un monteur ne peut pas mélanger de matériel vidéo ZOE d’autres personnes pour un Mémorial

Ce code interdit aux monteurs d’avoir eux-mêmes un implant et d’interférer avec les souvenirs d’un client. En tant que monteur, Alan est confronté à plusieurs situations délicates. Il s’occupe de clients qui n’ont pas toujours été très net dans leurs vies. Il doit s’arranger pour faire ressortir le meilleur de ces personnes, les plus beaux moments de leurs vies et cacher tous leurs secrets. Il voit des choses qu’il n’est pas supposé voir et met en sourdine ce qu’il sait pour rendre les clients heureux. Dans le film, Alan est pris au piège. Fletcher est un autre monteur qui veut qu’Alan mette en lumière les mauvaises actions d’un des morts.

Alan, tu prend des meurtriers et en fait des saints

 Alan refuse car il ne veut pas interférer avec sa vie, il veut seulement rendre ses clients heureux et leur faire croire que la personne qu’ils croyaient connaître était une bonne personne au lieu de dire la vérité.

 Ce n’était pas lui

Plus tard, Alan voit un homme qui ressemble étrangement à son ancien ami Louis. Il décide de se rendre là où ils gardent les fichiers de tous ceux qui ont eu un implant ZOE et tente la chance de pouvoir retrouver Louis. Celui-ci n’a jamais eu d’implant, mais à la place, Alan trouve son propre dossier. Il apprend donc que ses parents lui ont mis un implant quand il était jeune et ne l’a jamais su, ce qui va à l’encontre du code des monteurs. Ce film montre à quel point les gens se voilent la face et à quel point ils ne connaissent pas vraiment les gens qui leur sont chers.

Le film Final Cut présente de longs plans pour représenter les différentes émotions qui hantent Alan Hakman. À certains moments, la caméra n’est pas sur un trépied, elle est portée à l’épaule, ce qui donne un peu plus d’intimité et de vraisemblance à la scène.  La musique est représentative de ce qui est montré. Les mixeurs on dut chercher des musiques douces et sereines pour les mémoires présentées aux funérailles. Comme dans les premières scènes, un client fait un commentaire à Alan lui disant que la musique est bonne et qu’elle est « très représentative de sa vie ». Aussi, quand il se passait quelque chose de louche ou d’ambigu à l’écran, la musique devenait plus stressante. Elle faisait ressortir le suspense dans la scène. Selon moi, Final Cut n’est pas un film termite, car il n’est pas le genre typique de l’art termite. Les films termites ont un côté assez brouillon, il y a beaucoup d’erreurs et on dirait que c’est fait à la va-vite. Un film typiquement termite est, selon Farber, un film qui montre « l’ingéniosité du pauvre ». Final Cut n’est pas un film parfait, mais les erreurs commises ne sont pas assez énormes pour que l’on reconnaisse l’art termite au travers.

Référence : LECONTE, Julien. (2014) Le Quotidien du Cinéma.