Under the Silver Lake, rêve ou réalité ?

Under the Silver Lake | Kanopy

Le genre du cinéma termite est un style de film qui même encore aujourd’hui continue d’exister grâce à des réalisateurs comme Ari Aster ou même Gaspard Noé. Le studio A24 est connu pour produire des films d’auteur qui pour certains sont des films termites comme : Midsommar ou The Lighthouse. Le film dont je vais parler dans cette critique est Under the silver lake de David Robert Mitchell sortie en 2018.

Le film raconte l’histoire de Sam, un homme sans emploi, qui un jour fait la rencontre de sa nouvelle voisine Sarah. Après avoir passé une soiré ensemble, il tombe amoureux de Sarah et le lendemain retourne la voir à son appartement, mais son logement est vide et il n’y a plus aucune trace d’elle. Sam commence à enquêter sur sa disparition pour essayer de comprendre pourquoi elle est partie et savoir ou elle se trouve. Cette enquête va le mener dans tous les coins de Los Angeles et va mélanger rêve et réalité.

Le film peut paraître simple avec son synopsis, il peut sembler très peu originale, mais le réalisateur fait en sorte que le film se démarque des autres, il réussit à casser les codes des films d’enquêtes.

Lorsque le film commence on sent déjà que le film va nous surprendre, lors d’une scène dans les premières minutes dans lequel Sam marche pour rentrer chez lui, il y a un écureuil qui tombe du ciel et meurt devant lui. Ensuite lorsque l’écureuil est au sol, on le voit lever la tête et regarder Sam. Avec cette scène en intro on comprend donc que le film ne sera pas un long-métrage classique et seulement avec cette scène on sait que c’est un film termite, car on ne sait pas qu’elle est l’utilité de cette scène et il y a en a aucune et c’est ça l’essence même d’un film termite selon Farber.

Ensuite le film nous mènes dans une histoire classique d’amour avec Sam qui tombe amoureuse de la nouvelle voisine, mais le réalisateur ne fait pas durer ce moment, car dès le lendemain matin, Sarah est disparue et l’enquête de Sam débute. Le réalisateur réussit à nous surprendre durant tout le film avec des scènes comme celles de l’écureuil ou avec les personnages par lequel Sam va interpeler pour avoir des informations sur la disparation de Sarah.

Malgré que sur le fond, le film reste un film sur un homme qui veut retrouver une femme qu’il aime, le réalisateur réussit à donner un style unique à son film en mélangeant rêve et réalité. Il aime aussi joué avec les codes des films d’enquête comme le fait que Sam cherche une femme qui connaît à peine et qui ne sait même pas si elle l’aime en retour.

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Le film veut essayer de nous faire comprendre qu’il y a des codes dissimiler partout autour de nous. Dans le film, un personnage nous montre qu’un personnage d’une bande dessiné est dissimulé dans un billet et qu’il était caché sous nos yeux sans qu’on s’en compte.

Plus tard dans le film, Il y a ce personnage de bande-dessiné qui est une femme avec un masque de hibou qui commet des meurtres et qui dans cette scène attaque le personnage principal et essaie de le tuer. Cette scène démontre que le film mélange la réalité qui est le monde dans lequel Sam vit et l’irréel qui est le personnage de bande-dessiné qui prend vit.

Le fait que le réalisateur prenne un genre qui est classique et qui a été fait plusieurs fois et qui en fait sa propre version avec un budget assez moindre et qui fait un film qui ne ressemble à aucun autres films, pour moi c’est ce qui fait de lui un film termite comme le décrit Farber. C’est un film qui a son propre style, le réalisateur à fait un film qui est une expérience cinématographique, il a prit le genre du film d’enquête et il en a fait ce qu’il voulait en ne prenant pas compte des tendances actuelles et des standards des films qui se font aujourd’hui ce qui fait de lui un film Termite selon les propos de Farber. On remarque bine que lors du film, le réalisateur a inséré des scènes qui ne seront pas utile dans l’enquêtes de Sam et le fait que le film peut paraître désordonné prouve qu’il fait parte de la catégorie des films termites car Farber l’évoques dans son texte que le film termite peu être parfois désordonné.

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Un film qui fait lui aussi partie du cinéma Termite, c’est le dernier film d’Ari Aster : Midsommar. C’est un film qui lui aussi prendre le style horrifique et casse les codes du style horrifique classique, comme le fait que le film se déroule le jour et non la nuit ce qui fait que le film est très clair comparé à la majorité des films d’horreur qui se déroule souvent la nuit, car il fait plus sombre et c’est donc plus propice aux frayeurs. C’est donc un film qui comme Under the silver lake, qui se démarque des autres films classiques de son genre et qui grâce au choix de son réalisateur, il devient Termite.

Critique du film (la presse) :https://www.lapresse.ca/cinema/critiques/201812/14/01-5208043-under-the-silver-lake-un-objet-unique-12.php